CHEZ MOI...

Poème rythmé, sans rime...mais pas sans raison !

Chez moi, les grands arbres sont rois,

Les fleurs gravitent sur les murs,

La Passiflore, si singulière,

Avec ses fruits tendres et doux...

Sur une butte, au pied d'un arbre,

Un beau chat noir s'est endormi,

 Pour la journée, en attendant,

Retour de ses amis humains.

La jolie rose et le fuchsia,

De leur beauté égaient mes jours.

Le pavot au tendre jupon,

Si fragile, m'émeut toujours.

Vous le voyez, c'est si facile,

D'être heureux en si beau décor.

Il suffit d'un regard ouvert,

Pour goûter les joies de la vie.

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Pour toi, ma Douce Créalove, qui aime tant les fleurs...

Ce poème et ma belle image.

@Beauty

LE CLAVECIN DES MOTS
 

Ils ont, de leur beauté, diaprure éternelle,

Et l'ambroisie divine en source perpétuelle,

Déverse la fraîcheur de ses ondes captives,

Aux silences feutrés des âmes attentives...

Une manne céleste et fine dentellière,

Missive symbolique aux franges de lumière,

Des notes de cristal en infini Credo,

D'une aura harmonique égrènent leur écho...

Mais, combien d'entre nous, porteurs de ces adages,

De cet astral présent sont conscients du message ?

Précieuse allégorie nimbée de son mystère,

Et, léguant son offrande aux lèvres du trouvère !

A l'oreille de l'homme, bruit l'éternité,

La pensée se déploie au vent des libertés.

Les mots, si beaux soient-ils, hélas ! sont éphémères,

Pour qui ne les entend que d'une ouïe passagère !

Le poète, pourtant a la tâche première,

D'une mission d'Amour au Temple Sentiments,

D'un fervent idéal, prisonnier consentant,

A leur flamme, il se doit, de leur rester fidèle !

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Je dédie ce poème et cette infographie à mon Ami ROGER.

@Beauty

E  V  E  I  L

Les soupirs sont blottis au cocon d'un tiroir,

Aux exquises lueurs d'une aube cristalline.

Des songes nébuleux, je déchire l'apparoir,

D'une épaule rêveuse, élidant l'opaline...

A la clarté du jour, mon coeur, fier dénicheur,

Erre, secrètement, pour première accolade.

La pensée se précise : une aura de blancheur,

Où un regret furtif achève sa balade...

Frimant le désarroi, d'un rayon aguicheur,

Eclats d'arc-en-ciel, le soleil insinue,

Sur le dallage ocré d'une aimable fraîcheur,

Il m'invite à quitter de l'ombre l'avenue...

Mais, j'hésite, pourtant, cruel d'abandonner,

L'îlot de mes secrets et l'univers du rêve.

Allons, le monde s'ouvre et, partons cheminer,

 Sur sentes inconnues... l'existence est si brève !

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@Beauty

AN ZAFE L'AN MOU !  ou...

UNE HISTOIRE D'AMOUR !

Ils voguent sur les flots ces bateaux colorés,

Partant, au fil des jours, pour difficile tâche,

Au creuset d'une vague, enlacés, chahutés,

Plongeant et renaissant, délivrés de l'attache...

Portant noms bibliques et des tons accrocheurs,

" Espérance", "Dieu fait", "Dignité", "Eclaircies",

Pilotés, ardemment, par loyaux travailleurs,

Car, au port l'on attend belle manne anoblie !

La mer est mon amante et je suis l'un d'entre eux,

Quand elle est amoureuse, elle oublie d'être sage.

Mais, lorsque son humeur prend un ton dangereux,

Moi, je me désespère, envolé mon courage !

Nous avons rendez-vous, pourtant, chaque matin,

Et je ne sais jamais quelle sera l'envie,

Tel un feu envoûtant au charme clandestin,

Je l'aime comme un fou, fidélité bénie !

Mais, il est pourtant dit, souvent, en confidence,

Que l'Amour s'anoblit, même s'il n'est réel.

Moi, je porte le mien, discrète incandescence,

Au tréfonds de mon âme en émoi éternel.

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@Beauty

" DANS LE BASSIN DU PERE TRAQUET..."

Dès que le jour se lève, après un long sommeil,

Dans l'onde pure et claire au radieux soleil,

Moi, gentil passereau voudrais prendre ma douche,

Avant de commencer ma vie de... gobe-mouche.

Ce matin, la chose est... douteuse, on dirait !

La fauvette est joyeuse et prolonge l'attrait,

En charme déployé, attitude frondeuse,

la mésange s'ébroue et tarde, l'enjôleuse !

Caché dans mon bosquet, j'attends, impatienté,

Cela dure longtemps et je suis agacé !

Le moineau, à son tour, sautant avec aisance,

Rafraîchit son plumage en cette onde mouvante.

Le merle, verdier, ç'en est trop, damnation !

Je commence à bouillir, lancinante obsession,

De retarder, ainsi, ma douche matinale,

Maintenant, c'est mon tour, fabuleuse cavale !

Quels délice et bonheur, je suis au Paradis !

Merci bien, les copains, à présent, c'est parti !

Sous le jet caressant d'une pluie nacrée,

Je double mon plaisir, la minute est sacrée !

©  

@Beauty