•  

     

     

    ET CELLE DE MES AMIES ET AMIS...

    Chantal  MO N I E R

     

     

     

      

    NAISSANCE D'UNE ROSE...

     

    La rose entrouvre, un jour, son bouton parfumé,

    Défroisse, avec grand art, sa robe de satin.

    A l'aube, un petit vent, juste un peu galantin,

    Caresse, sans vergogne, un pétale flammé.

     

    La rosée étincelle et pare, à point nommé,

    La fleur épanouie en son premier matin.

    Sous les diamants bleus, ô merveilleux butin !

    Le modeste rosier se trouve sublimé.

     

    Plus de mille soleils réchauffent la corolle,

    Un gentil passereau chante une barcarolle,

    C'est une apothéose, une pure splendeur !

     

    Frêle bourgeon d'avril, éclos de la tendresse,

    De l'émoi végétal savourant la tiédeur,

    Inondé de lumière, ardemment, il se dresse.

     Le papillon jaloux y voit de l'impudeur !

     

    ©  Chantal MONIER

     

     

     

    Chantal MONIER

     

     

     

     

     

    L '  A  U  T  R  E

    Une autre femme, en moi, rêve encor de bonheur,

    De printemps parfumés, d'étés pleins de cigales,

    De silences d'automne et de nuits hivernales,

    Aux saisons de la vie, elle offre sa candeur.

     

    Elle ignore la mort qui colle à ses sandales,

    Et se construit un monde à l'abri du tourment,

    En ce temple d'amour, elle parle aux vestales.

    J'aime cette étrangère aux pouvoirs invisibles. 

     

    Une tendre chanson lui vient du firmament,

    Des songes merveilleux rendent ses nuits paisibles

    Et repoussent,  au loin, les cauchemars horribles,

    Qui pourraient assombrir ce repos si clément.

     

    ©  Chantal MONIER

     

     

    Chantal MONIER

     

     

    Je ne connais pas Chantal physiquement, puisqu'elle habite en province.

    Nous nous sommes rencontrées sur le chemin parfumé des mots,

    sur les notes d'une sensibilité commune et sur la communion de nos épreuves morales et physiques.

    Mais dès les premières lectures, je dois dire que j'ai adoré cette poésie tendre,

    douce, un peu triste, mais si belle !

    Chantal "poétise" en formes fixes et j'aime la musique née de ses sonnets et quatrains.

    Le rôle du poète n'est-il pas d'entraîner son lecteur vers un monde de douceur et de tendresse ?

     

     

     Chantal MONIER

     

     

     

     

     

    @Beauty


     

     


    2 commentaires
  •  

     

     

    MES AMIES (IS) POETES

    René  E  Y  R  I  E  R

     

     

     

     

    René EYRIER

     

     

     

     

    T O U T   S ' E F F A C E...

     

    Tout s'efface surtout le temps,

    Reste le vent et le ressac de la mer

    Une lumière au fond des yeux,

    Vagues d'images plus fines qu'un fantôme

     

    Tout s'efface sauf le regard

    Restent les coins d'ombres

    L'instant d'un instant

    Le souffle d'un mot sur un bois ardent.

     

    ©   René EYRIER

     

     

     

     

     

    René EYRIER

     

     

     

     

    SCULPTEUR DE BRUMES

     

    C'est sur le temps obscur de l'obscure mémoire,

    Que je te tends la main, dans l'infini des nuits,

    Dans le fini des jours s'ouvre la porte étrange,

    Qui fait croire au soleil, après la longue épreuve.

     

    J'ai les bras dénudés par l'ortie de notre âge,

    Et je trouve en nos coeurs la clé des cris perdus

    Quand j'ai perdu le cri des rêves illusoires,

    Dans le trop grand sépulcre de nos bras dans le vide.

     

    Ténèbres de nos yeux au regard incertain,

    Qui palpe, dans la vie, le ciel de nos jalons

    Quand la route s'endort au visage volage,

    Qui fait l'incertitude d'un après lendemain.

     

    Ronce des mots pointus à l'haleine de marbre,

    Qui, dans nos mains de neige, vient réchauffer son sang,

    Et étend, au soleil, les doigts de notre attente,

    En sculptant l'atmosphère du rêve de nos brumes.

     

    ©  René EYRIER

    Prix Majeur, concours des Trouvères

     

     

     

    René EYRIER

     

    René a été, pour moi, un grand ami.

    Né le 22 Novembre 1935 à Chateaurenard de Provence,  

    j'ai toujours adoré l'accent chantant de son Midi natal,

    Lorsqu'il interprétait ses poèmes,

    Il y avait du Pagnol dans sa voix.

    En plus d'un poète talentueux, René était un homme charmant,

    très chaleureux et portant, sur son visage, l'empreinte de sa bonté.

    j'ai été très heureuse de pouvoir discuter, pendant une heure, au téléphone avec lui,

    pour ainsi dire la veille de son grand départ pour la lumière des Cieux.

    Les Eyrier étaient présents en Avignon sous l'ancien régime

    et René descend d'une famille profondément ancrée en Provence,

    par ses attaches. Il y est d'ailleurs retourné, après l'arrêt de sa vie professionnelle.

     

     

     René EYRIER

     

     

     

     

    @Beauty


     

     

     


    votre commentaire
  •  

     

     

    MES AMIES (IS) POETES

    Jean-Pierre  M I C H E L

     

     

     

    LE PETIT JARDIN...

     

    C'est un petit jardin qui, tel un vieux grimoire,

    A gardé le parfum des images d'antan.

    Et, loin d'être oublié quand se fanent les ans,

    Il traverse le temps au fil de la mémoire.

     

    C'est un petit jardin où coule un fin ruisseau,

    les larmes de rosée, au lever de l'aurore,

    Se laissent emporter, perles multicolores,

    Sur le cours de son lit pour embellir son eau.

     

    C'est un petit jardin que chantent les poètes,

    Quand se parent les fleurs de la splendeur du jour,

    Pour inviter la muse à effeuiller l'amour,

    A l'ombre des parfums de frondaisons secrètes.

     

    ©  Jean-Pierre MICHEL 

     

     

     

     

     

    L  A    P  O E  S  I  E...

     

    Elle est un chant d'amour, au profond de notre être,

    Lorsque l'âme s'élève en quête d'infini,

    Comme les sons de lyre en cet instant choisi,

    Où s'attarde l'écho, pour toujours mieux renaître.

     

    Elle franchit le temps avec nos émotions,

    Pour donner, au poème, une infinie richesse.

    Ainsi, au fil des mots, nous progressons sans cesse,

    Pour en cueillir  le fruit, au sein des créations.

     

    Elle offre, aux matins bleus, ses couleurs de lumière

    Comme un ruban d'aurore aux reflets éternels,

    Et, transcende le rêve au-delà du réel,

    Pour laisser le poète, en chanter le mystère.

     

     ©  Jean-Pierre MICHEL

     

     

     

    Jean-Pierre MICHEL

     

     

     

    Jean-Pierre a dirigé l'association poétique "L'Ecritoire"  de 1995 à 2005 , à Jouy-le-Moutier, dans le Val d'Oise.

    C'est un merveilleux ami, que j'apprécie depuis très longtemps, pour sa sensibilité de poète,  mais aussi pour sa simplicité et la chaleur de nos relations.  Il est détenteur de nombreuses distinctions.

    Nous échangeons nos recueils (lui en a publié six)  et éprouvons toujours autant de plaisir à découvrir l'évolution 

    de notre passion commune en nous donnant un avis mutuel.

    C'est un charmant compagnon sur la sente poétique.

     

     

    Jean-Pierre MICHEL

     

     

     

    @Beauty


     

     

     

     


    votre commentaire
  •  

     

     

     

    MES AMIES (IS) POETES

    Johanne  H A U B E R - B I E T H

     

     

    Johanne AUBER- BIETH

     

     

     

    SOUS L'EMPRISE DE TON AMOUR...

     

    Les charnelles couleurs naissant de mon désir,

     Explosent, de ma tête, et flambent dans mon âme.

    Leurs éclats surprenants, dont se nimbe ma flamme,

    Aiguisent mes émois qui vibrent à loisir.

     

    Vibrations d'Amour, que je voudrais saisir,

    Afin de les fixer, comme un exquis dictame,

    Dans mon être tendu, lorsque mon corps se pâme,

    Pour les goûter encor quand se meurt le plaisir.

     

    Il me suffit, de toi, la plus simple caresse,

    Ou bien, de ton regard, l'ample et douce tendresse,

    Pour que je prenne feu, tous les sens palpitants...

     

    Quand tu poses ta main sur ma peau frissonnante,

    Je ressens les échos de tes voeux transcendants,

    De m'aimer, comme un fou, tel ne l'a fait personne !

     

    ©   Johanne HAUBER-BIETH

     

     

     

     

     

     

     

    ELLE M'A REGARDEE...

     

    Son coeur n'est pas voilé, je l'ai vu dans ses yeux,

    Son regard est plus clair que la lune où scintille,

    La promesse du jour et ses dons merveilleux,

    Malgré le noir profond, velouté qui l'habille.

     

    Nonobstant le Tchador paré d'éclats soyeux,

    Son coeur n'est pas voilé, je l'ai vu dans ses yeux,

    Animés d'éclairs doux, vibrant comme la braise. 

    Son âme est prisonnière et plus rien ne l'apaise.

     

    Elle souffre des maux du pays des aïeux,

    Asservis à l'Islam... Mais sous la chape obscure,

    Son cœur n'est pas voilé, je l'ai vu dans ses yeux.

    Pour elle qui se tait, il parle en mots "Brûlure"

     

    Pourquoi lui faut-il donc de ses rires joyeux,

    Qui voletaient, hier, aujourd'hui tous en cage,

    Oublier le bonheur ? Sous la sienne, placage,

    Son cœur n 'est pas voilé, je l'ai lu dans ses yeux !

     

    ©  Johanne HAUBER-BIETH

     

     

    Johanne AUBER- BIETH

     

     

    Présidente Fondarice du Panthéon Universel de la Poésie,

    Johanne HAUBER-BIETH,

    est une amie qui a énormément de talent poétique et dont j'envie,

    parfois, la facilité d'écriture, cela s'appelle un don !  

    Elle excelle dans la poésie romantique,

    dans les poèmes d'amour troussés avec beaucoup de créativité,

    de fougue et une âme à fleur de peau.

    Auteur de six ouvrages publiés,  elle est détentrice de nombreux prix littéraires.

     Parallèlement très créative à divers niveaux, on ressent, dans son expression,

    une flamme de vie permanente.

     

     

     

    Johanne AUBER- BIETH

     

     

     

     

    @Beauty


     

     

     

     


    votre commentaire
  •  

     

     

    MES AMIES (IS) POETES

     

    Thierry  S A J A T

     

     

     

     

     

    ETRANGE SENTIMENT...

     

    Etrange sentiment que celui dont me sèvre,

    Ton cœur à petits bruits... dans la chair de mes mots.

    C'est le soupir de toi qui brûle sur ma lèvre,

    Jusqu'à la note bleue de la nuit. Un rameau

     

    D'étoiles, sur la mer, essaime une feuillée,

    D'or fin sur la jetée, tandis que le soleil,

    Pénètre, à fleur de temps, les froides eaux fouillées,

    Par les vents de la Manche au silence vermeil.

     

    Je pense à Toi devant cette image paisible,

    Où le ciel a rejoint la mer, comme en amour.

    Et je ferme, un instant, les yeux pour que le jour,

     

    Qui filtre, dans les tiens, renaisse encor plus beau.

    L'épure de mon âme embrase sur ton sein,

    De femme, l'empreinte de mes doigts en desseins,

    D'aimer.

     

    ©   Thierry  S A J A T

     

     

    Thierry SAJAT

      

    Thierry SAJAT est un ami de très longue date,

    également connu par le biais associatif.

    Il dirige une maison d'édition et un journal,

    depuis de nombreuses années,

    dans lequel je suis régulièrement publiée pour la poésie,

    les illustrations et les recensions d'ouvrages divers.

     Un homme intègre, chaleureux,

    qui ne compte pas son temps au service des autres.

    Une belle âme qui a beaucoup souffert,

    et que je suis extrêmement heureuse de connaître,

    tant nous avons d'affinités artistiques.

     

     

     

    Thierry SAJAT

     

     

     

     

     

     

     

     

     
    @Beauty




    votre commentaire
  •  



    MES AMIES (IS) POETES

    Jacques  S C H R E Y E R

     

     

     

     

    L A   N U I T

     

    Regarder, dans la nuit, s'allumer les étoiles,

    Et, sentir en marchant, l'odeur du foin coupé.

    La nuit est une amie, sur nous, s'étend ses voiles,

    Profitons, un moment, de cette nuit d'été.

     

    La nuit sait inspirer musiciens et poètes,

    Le ciel est un jardin où s'allument des fleurs.

    Ne pensons qu'à rêver et laissons les comètes,

    Emporter, au lointain, nos regrets et nos pleurs.

     

    Mais si, pour quelques-uns la nuit est salvatrice,

    Elle est crainte, souvent, pour de nombreux humains.

    Et c'est bien à ceux-là qu'une foi protectrice,

    Doit être témoignée, en leur tendant les mains.

     

    Nuits d'amour envolées, course des nuits lointaines,

    Nuits d'enfance oubliées, quand fuient les souvenirs,

    Nuits d'angoisse où se voient des ombres incertaines,

    Nuit de froid, d'abandon, au rythme des soupirs.

     

    Dans ces nuits, en rêvant, j'ai recours aux étoiles,

    Pour sentir, en marchant, l'odeur du foi coupé,

    Je laisse s'effacer, dans la vapeur des voiles,

    la triste nuit d'hiver pour une nuit d'été.

     

    ©  Jacques SCHREYER

     

     

    Jacques SCHREYER

     

    Jacques était un grand ami pour moi, tendre, attentif,

    chaleureux et dont le souvenir ne s'effacera jamais.

    Nous nous sommes connus, il y a bien des années,

    dans les cercles associatifs et avons travaillé ensemble.

    J'aimais sa voix rocailleuse, me disant au téléphone, tout le plaisir

    que nous avions à nous connaître, à partager notre passion commune.

    J'ai eu le plaisir de m'occuper de son dernier ouvrage

    paru en construisant la maquette,

    avec les illustrations de son épouse Annette, disparue également.

    Un homme de grand talent et de grand coeur.

     

     

     

     Jacques SCHREYER

     

     

     

    @Beauty

     

     


    votre commentaire
  •  


     

     

     

     

     

     

     

    D  I  F  F  E  R  E  N  C  E...

     

     Elle naît dans un champ, au lever du soleil,

    Flamboiement de couleurs, en éclat sans pareil,

    Par la plus humble fleur, elle est la messagère,

    D'un fugace destin, éclos de l'éphémère !

     

    Satin d'une peau d'ambre ou iris flamboyant,

    Carnation porcelaine ou regard envoûtant,

    Elle naît dans les yeux d'un enfant qui s'éveille,

    Sur tendres prémices d'un avenir merveille...

     

    Du lit glacé d'un fjord, aux vallons verdoyants,

    Brûlantes dunes d'or ou lagons scintillants,

    Elle naît dans le sein d'universelle éthique,

    Elle crée, savamment, plaisante mosaïque...

     

    L'Italie, ses couleurs, l'Afrique et son élan,

    De la France racée aux cèdres du Liban,

    Elle naît, hors frontières, d'une grâce élégante,

    De la blonde Norvège à l'Espagne fringante...

     

    Que serait notre vie si elle n'existait pas ?

    Succession de longs jours, des aubes au trépas,

    Morne désespérance en aurore stérile,

    Au risque de plonger dans une vie fragile. !

     

    A l'épeautre nouveau, elle naît dans nos coeurs,

    Sa richesse rebelle, ses atouts aguicheurs,

    Font d'elle, assurément, admirable semence,

    Indicible mouvance et... LIBRE DIFFERENCE !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Image and video hosting by TinyPic

     

     

      


    1 commentaire
  •  

     

     

    HOMMAGE A
     

    Jean   F  E  R  R  A  T

     

     

     

     

     

     

     

    Personne ne peut rester indifférent aux chansons de ce grand artiste

    et poète disparu.

    J'ai voulu, par ce texte, rendre hommage à cet homme chaleureux,

    discret, humaniste,

    dont les écrits reflétaient sa vision du monde,

    que l'on ne peut que partager,

    en espérant que le mental de l'homme

    évoluera vers une démarche universelle !

     

     

    LES MOTS DU POETE ( A Jean FERRAT )

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    @Beauty2017

     

     

      


    1 commentaire
  •  

                                                                       

     

     

     

     

     

     

     

     

     ODE POUR LA TERRE

     

    De ciel ombrageux ou aube printanière,

    De l'ombre à la lumière en mosaïque fière,

    Ecoute son murmure en ondes nostalgiques,

    Egrenant sa souffrance, en sanglots pathétiques...

     

    Elle nous dit ses plaies, et puis, sa déchirure,

    De mépris, nous traitons sa belle diaprure,

    Continuant à détruire pour d'ignobles raisons,

    Ce qui fait son attrait par d'infâmes poisons...

     

    Quand donc comprendrons-nous, qu'en geste mercenaire,

    Ici, nous saccageons "la Terre Nourricière" ?

    Berceau de nos enfants, qu'on voudrait de douceur,

    Le Poète, en ma plume, exprime sa douleur...

     

     

     

     

     

     

                                   

     

     

     


    votre commentaire
  •  

                                                           

     

     

    NOTRE MAGNIFIQUE CHATEAU, 

    SA PETITE CHAPELLE ET SON IMMENSE PARC

     

     

     

     

     

     Tableau remis à la Municipalité de ma commune, lors du Salon du livre 2010

    Clic sur le tableau pour lire plus aisément le poème

     

     

     

     

     

     

     

     R E F L E T S

     

    Une parure de douceur,

    Environnée d'un haut feuillage,

    Q'une brise, en marivaudage,

    Caresse d'un brin de fraîcheur...

     

    Et, dans cette onde chatoyante,

    S'étirent de sombres reflets,

    Agités d'un souffle distrait,

    Que l'ardent soleil endiamante...

     

    Dame Nature offre, ici-bas,

    Une beauté universelle.

    Préservon-là, elle est si belle,

    Et chantons, tous, Alléluia !

     

     

     

     

     

     

                                           

     

     


    2 commentaires