• MATATA Grottes suite

     

     

                                                          

    VACANCES 2015 A  OLERON

     

    LES GROTTES DE MATATA à MESCHERS

     

     

     

    HABITAT TROGLODYTIQUE

     

    Les grottes de MATATA constituent un ensemble d'habitations troglodytiques aménagées dans des cavités naturelles, au cours des siècles. Creusées dans de puissantes falaises calcaires qui dominent l'estuaire de la Gironde de près de trente mètres, elles sont un lieu emblématique du département de la Charente Maritime. Disposées sur deux étages, elles forment un réseau de cellules, auxquelles on accède par des couloirs et des escaliers.

    Au VIIIème siècle, les Sarrasins ont creusé, d'après la tradition, des silos dans les terrasses, encore visibles et qui servirent, plus tard, à cacher le sel de la contrebande, afin de ne pas payer l'impôt de la Gabelle.

     Des habitats traditionnels saintongeais ont été reconstitués, illustrant, mannequins, meubles et ustensiles à l'appui, la vie de ceux qui ont vécu dans ces grottes au fil des siècles. Une salle a été convertie en un petit écomusée, où sont présentés des fossiles, mais aussi des aquariums, où évoluent des espèces animales typiques de l'estuaire de la Gironde (notamment l'esturgeon) qui a, longtemps, donné le caviar de Gironde.

     

    CONTEXTE GEOLOGIQUE -

     

    D'un point de vue géologique, les falaises dans lesquelles ont été aménagées les grottes de MATATA résultent d'une élévation considérable de la mer, intervenue pendant la période cénomanienne (mer cénomanienne), au crétacé. L'accumulation de dépôts d'origine végétale (plantes, algues) et animales (poissons, coquillages, reptiles marins), a formé, au cours des siècles, des couches de sédiments d'une hauteur impressionnante, qui ont été immergées et submergées à plusieurs reprises. La partie supérieure des falaises est constituée de strates, datant de la période maastrichtienne, c'est-à-dire la toute fin de la période crétacé. Des cavités naturelles, issues de phénomènes de dissolution habituels dans le calcaire et agrandies au fil des siècles par l'homme, ont servi, pendant des siècles d'habitat ou de refuge. Elles ont été aménagées en musée au cours des années 1980.

     

    ETYMOLOGIE -

     

    Le nom de MATATA reste, aujourd'hui encore un mystère ! L'écrivain Paul Dyvorne a imaginé une légende dans les années 1930, inspirée, toutefois de faits authentiques. Au XVIème siècle, Charlotte de la Trémoille, épouse du prince Henri Bourbon-Condé, effectue plusieurs séjours à Meschers, où elle possède le château Bardon.

    Le 3 Mars 1588, le prince meurt subitement et les médecins conclurent à un empoisonnement. Le meurtre est attribué à sa veuve qui aurait agi, de concert, avec son page - et supposé amant - Permilhac de Belcastel, et son intendant Jean Ancelin. Si Charlotte de la Trémoille, emprisonnée, finit par être innocentée, sous Henri IV, son page "se volatilise".

    La légende veut qu'il ait trouvé refuge dans les grottes de Meschers, où il aurait vécu, en ermite, pendant plusieurs années. Un jour, quelqu'un lui aurait demandé son nom, ce à quoi il aurait cité un poème en latin "Matuta, Matutina", vantant les beautés de l'aurore. Le nom serait devenu, par déformation, "Matata". L'histoire de "Matata", le mystérieux reclus, se termine par un drame : devenu suspect aux yeux des habitants qui le prennent pour un sorcier, il aurait éemmuré, vivant, dans sa grotte !

     

     

      

     

      

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     
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