Bernard VERCRUYCE,
Peintre animalier à Auvers-sur-OISE
Bernard et Sapho
Bernbard et Venus
A l'artiste qui cherche à s'approcher de la beauté pure, le chat offre un sujet d'étude inépuisable. Bernard VERCRUYCE l'a compris qui, depuis de nombreuses années, ne cesse de nous présenter, à travers son oeuvre, la silhouette souveraine et immuable, du plus familier des félins. Si Bernard naît, pour l'état civil à Reims, il passera par deux accouchements symboliques, avant de trouver sa voie.
Le premier, il le doit à son grand-père Camille Van Hyfre qui l'élève jusqu'à l'âge de cinq ans. Ce dernier, "peintre du dimanche" est un authentique naïf, que le petit Bernard regarde peindre, fasciné par les pinceaux, les toiles et les couleurs. "J'ai, immédiatement, su que je voulais faire comme lui. Le problème est que cela ne m'a jamais quitté. Mais le sort de Bernard est joué depuis longtemps. A dix ans, il peint une première toile que son grand-père encadre et qui suscite le commentaire approbateur d'un visiteur célèbre Anatole Jakovsky, collectionneur, critique d'art. Infailliblme découvreur de talents, il conseille à l'aïeul du petit Vercruyce de pousser l'enfant à persévérer, ce que fit ce dernier, tout en assumant un travail quotidien, assez éloigné de ses préoccupations artistiques.
Dès 1971, la peinture devient, pour Bernard, une activité régulière. Quand il expose, cinq ans plus tard, dans une indifférence générale, Anatole Jakovsky est le seul à l'encourager : "Dans la peinture, n'écoute personne, pas même moi" ! Le premier chat de Bernard, apparaît en 1975 et, depuis cette date, il ne cesse de nous émerveiller de ses créations félines. Il intégrera bientôt la maison familiale d'Auvers-sur-Oise, voisine de celle du Dr Gachet, ami de Van Gogh.
Bernard est un être adorable, "une belle âme", que je suis heureuse de connaître et avec lequel j'ai travaillé, au niveau des illustrations de mes ouvrages de poésie. L'invasion féline a été amplement consommée, chez Bernard, avec la bénédiction d'une épouse et de deux filles, tout aussi acquises à la cause animale, et la maison d'Auvers n'a jamais cessé de vivre sous le signe des chats, concourant, ainsi, à faire naître autour du peintre, le climat nécessaire à une création sereine. Je ne peux que partager cette philosophie !
|